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Revivre après un épuisement

Il y a 2 ans maintenant, à presque pareille date, je m’asseyais devant mon médecin, en larme. J’en étais venue là : j’avais besoin d’une pause. Pendant plusieurs mois, j’avais brûlé la chandelle par tous les bouts possibles. J’étais à l’université à temps plein, j’avais un emploi 3 jours par semaine dans le domaine de l’intervention, je gérais une situation personnelle compliquée, mon conjoint et moi venions de décider d’avoir un bébé, j’étais super présente sur les réseaux sociaux puisque j’animais une page et j’étais coach virtuelle… Trop de projets, beaucoup d’émotions, si peu de douceur. J’ai eu besoin de m’arrêter, de respirer. À peine sortie du bureau avec mon papier, je planifiais ces 4 semaines d’arrêt en me répétant que je devais mettre des moyens en place pour aller mieux. J’ai appelé à mon programme d’aide aux employés, j’ai écrit à mes professeurs pour demander des délais de remise pour mes travaux et je me suis achetée une grosse pile de livres de développement personnel. C’était décidé : j’allais me remettre sur pied.

 

Mais avec tout ça, la boule dans mon ventre ne faisait que grossir. Je voyais cet arrêt maladie comme un projet, j’avais un échéancier et des moyens pour atteindre mes objectifs. La performance jusque dans mon épuisement. Je me sentais comme si j’essayais de monter une côte en patins à roulettes, avec le vent dans la face. Vous imaginez la scène? Je patinais sur place. Je suis donc retombée bien vite de la petite butte que j’avais mis plein d’énergie à escalader. Mes amies m’ont écoutée avec empathie et douceur, mon amoureux m’a serrée vraiment très fort dans ses bras et, finalement, je me suis donnée le droit de mal aller. J’ai pleuré, beaucoup. J’ai respiré à pleins poumons, j’ai médité vraiment longuement. Je me suis rendue compte que je m’étais perdue dans ce tourbillon complètement fou et que, comparativement à ce que je répétais aux gens de faire pour eux-mêmes, je ne m’étais pas donnée le droit de ralentir.

 

Puis, à partir de ce moment, j’ai entamé le plus beau processus qui soit : celui qui allait me permettre de connecter avec moi-même. Tout doucement, je me suis posée les vraies questions pour apprendre à bien connaître la femme que j’étais devenue à ce moment-ci de ma vie, avec mon bagage et mes expériences. J’ai voulu mettre en lumière mes valeurs, je suis allée creux au fond de moi pour comprendre des blessures et, plus que tout, je me suis donnée le droit de faire des choix pour moi. J’ai remis en question bien des choses cet hiver-là. Je me suis aimée assez fort pour m’écouter, je me suis bercée longtemps. Comme si j’avais pris soin de la petite fille l’intérieur pour pouvoir mieux prendre mon envol par la suite.

 

Lorsque je me suis sentie bien solide sur mes pattes, mon médecin m’a signé un nouveau papier : celui avec ma date de retour au travail. La surprise ici, c’est que je ne suis finalement pas retournée tout de suite. Un petit + sur un bâton m’a appris que j’étais enceinte. Un retrait préventif, un congé de maternité et surtout, le début d’une grande aventure m’attendait. Je suis persuadée que si ma grossesse était arrivée quelques mois plus tôt, je ne serais pas la maman que je suis aujourd’hui. La vie a bien fait les choses pour moi, j’ai pu ouvrir mon coeur et faire des rénovations dans ma petite maison intérieure. Je n’ai pas encore terminé d’ailleurs, il me reste beaucoup de finitions à faire et de la décoration à installer. Mais ça va, je vis bien, vraiment bien même.

 

J’ai le privilège d’être bien entourée et on m’avait prévenue que ce mur allait se présenter un jour. J’étais à risque de m’épuiser, c’est certain. Je veux réussir, je veux plaire, je veux tout faire. J’apprends à choisir, j’apprends à réfléchir autrement. Ça prend du temps, beaucoup d’amour et une grande dose de respect envers soi-même. Belle humaine, si tu te reconnais dans mes mots, donne-toi le droit de ralentir. Inspire, expire et aime-toi assez fort pour voir que tu roules trop vite.

 

Avec douceur et bienveillance,

 

Josianne

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